FCPR, FIA

Dans un environnement de taux bas et de risques permanents, il nous est apparu intéressant de se pencher sur un produit peu connu, le FCPR, ou le fonds commun de placement à risque.

De quoi s'agit- il ?

Le FCPR permet aux investisseurs de financer l'économie réelle.

Autrefois réservé aux  cercles d'avertis, il peut être ouvert aux investisseurs particuliers grâce à un récent changement règlementaire.

Cette solution d’investissement présente un fort rendement potentiel mais également un risque de perte en capital à ne pas négliger.

En achetant des parts d’un Fonds Communs de Placement à Risques (FCPR), nous donnons les liquidités nécessaires à la structure pour qu’elle achète à son tour des titres d’investissement au capital de sociétés non cotées :

  • Soit des PME et PMI ayant besoin de financement pour accompagner leur croissance, leur développement ou la transmission de leur activité,
  • soit des sociétés de projets réalisant des opérations immobilières de promotion, réhabilitation et opérations de marchand de bie

Il existe plusieurs types de fonds communs de placement à risques : les FCPR (fonds communs de placement à risques) qui sont investis en titres d’entreprises non cotées,      mais aussi  les FCPI (fonds communs de placement dans l’innovation) qui sont investis en titres de sociétés innovantes, ou encore  les FIP (fonds d’investissement de proximité) qui sont investis dans les PME régionales .

QUELS AVANTAGES APPORTENT LE FCPR ?

Nous finançons l’économie de terrain, tout en diversifiant nos avoirs puisque ces fonds financent et se positionnent sur plusieurs entreprises ou projets immobiliers.

Le capital investissement permet de réaliser un investissement décorrélé des marchés financiers, diversifié sur plusieurs entreprises ou sociétés de projets, et présentant un fort potentiel de rendement, entre 5 et 25 %. 

Les Fonds Communs de Placement à Risques mutualisent nos capitaux avec ceux d’autres investisseurs pour accéder à un type d’investissement auparavant réservé aux institutionnels et pour des montants d’investissement, accessibles, selon  le fonds.

Fiscalement, l’opération peut s’avérer attractive : s’agissant des FCPI et FIP, l’investissement procure une réduction d’impôt à l’entrée.

En général, les plus-values potentielles sont exonérées d’impôt après une durée minimale de détention de 5 ans, selon le mode de détention.

QUELS EN SONT LES RISQUES ?

Le risque majeur des FCPR est le risque de perte en capital, totale ou partielle.

Les perspectives de réussite des projets financés ne sont pas connues à l’avance.

Ce risque est la contrepartie d’un fort rendement potentiel.

Cependant le risque pris est gradué en fonction du thème d’investissement (un fonds qui investit dans des PME en amorçage sera plus risqué qu’un fonds qui réalise des opérations de marchand de biens en immobilier) et du nombre de sociétés financées.

Ensuite, il y a un risque d’illiquidité puisque le FCPR investit dans des titres de sociétés non cotées, qui ne sont pas aussi liquides que des actions.

Il n’existe pas vraiment de marché secondaire pour vendre ces titres non cotés et leur cession nécessite généralement plusieurs mois.

Lorsque nous investissons dans ce type de solution, le capital n’est pas récupérable avant la liquidation du fonds, c’est-à-dire avant que le fonds n’ait cédé les participations dans les sociétés détenues. La durée fiscale de détention est de 5 ans, mais la durée économique et plutôt de l’ordre de 10 ans.

Enfin, la valorisation des titres non cotés détenus par le fonds se base sur la valeur actuelle de ces titres et peut ne pas refléter le prix finalement reçu lors d’une cession ultérieure des titres non cotés.

Les différents mode de détention d’un FCPR

Il existe de nombreuses manières d’investir dans des FCPR.

Selon l’éligibilité des fonds, les parts peuvent être achetées en nominatif pur, ou bien via un compte titre, un  PEA  ou encore sous la forme d’unités de compte logées au sein d’un contrat d'assurance vie.

Il est également possible d’investir en capital investissement par l’intermédiaire d’une holding personnelle. Cette situation concerne particulièrement le chef d’entreprise dans l’obligation de remployer le produit de cession de son entreprise, dans le cadre de l’article 150-0 B Ter.

NOS CONSEILS POUR INVESTIR DANS LE NON COTÉ

Lorsque l’on investit en non coté, on cherche à diversifier ses avoirs sur un actif réel, présentant une potentialité de gain élevé,  à condition d’être certain de ne pas avoir besoin de ce capital pendant la durée de vie du fonds.

Certains FCPR sont donc à privilégier en fonction du profil de risque et du rendement recherché.

Il est pertinent de mixer les stratégies pour diversifier encore plus votre investissement.

Il s’agit donc d’être informé et très bien conseillé pour investir sur ce type de support afin de sélectionner les intervenants et les thématiques.